Dans l'entreprise , la Rumeur circule à la vitesse de la lumière .
A l'origine, le "bouche à oreille" désignait une confidence. On imagine effectivement une personne parler à l'oreille d'une autre pour assurer la confidentialité de la discussion. C'est de cette notion de "secret" qu'est apparu le sens de "rumeur", de bruit qui court. Le bouche à oreille désigne donc une information qui se propage de façon officieuse. Cependant il ne s'agit pas forcément de rumeur négative.
La rumeur vient du latin rumor et signifie le bruit qui court. Au 13ème siècle on définissait la rumeur comme le bruit confus que produisent un certain nombre de personnes disposées à la révolte, à la sédition, à la violence ou à la protestation. Au 16ème siècle le sens latin revient et c'est les nouvelles qui se répandent dans le public, ( entreprise ). La rumeur implique donc la notion de nouvelle d'information. Il y a des rumeurs fausses qui deviennent vrai et inversement. C'est en remontant vers le 18ème siècle et vers la notion du bruit qu'apparaît les notions de vrai bruit et de faux bruit avec la notion un peu plus moderne de propagation et de démentit ou au contraire d'authentification de la rumeur. De nos jours il y a une très grande similitude entre rumeur et bruit. Vieille comme le monde, la rumeur correspond à une information fantaisiste, sur un sujet sensible qui s'y prête, qui intéresse tout le monde et se trouve colportée de bouche à oreille avec plus d'efficacité et plus longtemps qu'une émission télévisée.
La Rumeur n’épargne rien ni personne et peut avoir des conséquences désastreuses auprès de personnes dans l’entreprise. La vitesse de l’information donne la possibilité à la rumeur de se propager en quelques heures. Il faut que le contenu intéresse le cercle d’individus dans lequel la rumeur va évoluer et qu’il existe un environnement propice à son évolution c’est à dire un climat hostilité angoisse.
La rumeur sert moins à informer qu’à développer des relations sociales. On peut partir de ce point et dire que la rumeur a donc comme finalité de créer des interactions entre les individus. C’est aussi un récit qui véhicule sous une forme symbolique des peurs, des Fantasmes, des espoirs et tout ce qui ne peut pas être dit autrement. C’est également une nouvelle qui circule par bouche à oreille ou bien via le téléphone ou autres moyens de communication. Chose particulière, on ne cherche pas à valider l'authenticité de l'information et la connaissance de la source n'a pas beaucoup d'importance. Elle doit être suffisamment importante, ou perçue comme telle, pour être digne d'être colportée, propagée dans l’entreprise. Il faut avoir envie de la répéter, pour quelque motif que ce soit. Il faut donc que cette information fasse résonner l'individu au niveau de ses espoirs, de ses craintes, de ses préjugés, de sa curiosité... Et cette résonance va pousser la personne à répéter l'information et à envisager ses conséquences dans un souci de savoir, d'échange, de plaisir.
Nous savons que toutes les décisions managériales ne peuvent pas toujours être divulguées à tout le monde et le risque est de donner l'impression de cacher des choses ("on nous cache tout", "il y a anguille sous roche", "si on ne nous dit rien, c'est que c'est grave !"). Pour peu qu'il y ait de l'angoisse (comme par exemple la peur d'une restructuration dans l’entreprise), la rumeur naîtra du besoin de calmer cette angoisse désagréable.
Sachant que dans un système économique, l’entreprise a de plus en plus recours à des techniques d’information marketing comme la veille (Attitude passif de surveillance des concurrents) où le benchmaking (se comparer pour s’améliorer). La rumeur peut s’avérer une arme redoutable afin de retourner ses systèmes d’informations contre leur émetteur et ainsi manipuler leur comportement.
La rumeur vient du latin rumor et signifie le bruit qui court. Au 13ème siècle on définissait la rumeur comme le bruit confus que produisent un certain nombre de personnes disposées à la révolte, à la sédition, à la violence ou à la protestation. Au 16ème siècle le sens latin revient et c'est les nouvelles qui se répandent dans le public, ( entreprise ). La rumeur implique donc la notion de nouvelle d'information. Il y a des rumeurs fausses qui deviennent vrai et inversement. C'est en remontant vers le 18ème siècle et vers la notion du bruit qu'apparaît les notions de vrai bruit et de faux bruit avec la notion un peu plus moderne de propagation et de démentit ou au contraire d'authentification de la rumeur. De nos jours il y a une très grande similitude entre rumeur et bruit. Vieille comme le monde, la rumeur correspond à une information fantaisiste, sur un sujet sensible qui s'y prête, qui intéresse tout le monde et se trouve colportée de bouche à oreille avec plus d'efficacité et plus longtemps qu'une émission télévisée.
La Rumeur n’épargne rien ni personne et peut avoir des conséquences désastreuses auprès de personnes dans l’entreprise. La vitesse de l’information donne la possibilité à la rumeur de se propager en quelques heures. Il faut que le contenu intéresse le cercle d’individus dans lequel la rumeur va évoluer et qu’il existe un environnement propice à son évolution c’est à dire un climat hostilité angoisse.
La rumeur sert moins à informer qu’à développer des relations sociales. On peut partir de ce point et dire que la rumeur a donc comme finalité de créer des interactions entre les individus. C’est aussi un récit qui véhicule sous une forme symbolique des peurs, des Fantasmes, des espoirs et tout ce qui ne peut pas être dit autrement. C’est également une nouvelle qui circule par bouche à oreille ou bien via le téléphone ou autres moyens de communication. Chose particulière, on ne cherche pas à valider l'authenticité de l'information et la connaissance de la source n'a pas beaucoup d'importance. Elle doit être suffisamment importante, ou perçue comme telle, pour être digne d'être colportée, propagée dans l’entreprise. Il faut avoir envie de la répéter, pour quelque motif que ce soit. Il faut donc que cette information fasse résonner l'individu au niveau de ses espoirs, de ses craintes, de ses préjugés, de sa curiosité... Et cette résonance va pousser la personne à répéter l'information et à envisager ses conséquences dans un souci de savoir, d'échange, de plaisir.
Nous savons que toutes les décisions managériales ne peuvent pas toujours être divulguées à tout le monde et le risque est de donner l'impression de cacher des choses ("on nous cache tout", "il y a anguille sous roche", "si on ne nous dit rien, c'est que c'est grave !"). Pour peu qu'il y ait de l'angoisse (comme par exemple la peur d'une restructuration dans l’entreprise), la rumeur naîtra du besoin de calmer cette angoisse désagréable.
Sachant que dans un système économique, l’entreprise a de plus en plus recours à des techniques d’information marketing comme la veille (Attitude passif de surveillance des concurrents) où le benchmaking (se comparer pour s’améliorer). La rumeur peut s’avérer une arme redoutable afin de retourner ses systèmes d’informations contre leur émetteur et ainsi manipuler leur comportement.